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  • Né à Kisangani en République Démocratique du    Congo (RDC) dans une famille des peintres. Il fait des études  pédagogiques dans la même ville, avant de se décider à s’installer à Kinshasa, capitale de la RDC pour s’adonner à ses activ
  • Né à Kisangani en République Démocratique du Congo (RDC) dans une famille des peintres. Il fait des études pédagogiques dans la même ville, avant de se décider à s’installer à Kinshasa, capitale de la RDC pour s’adonner à ses activ

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11 août 2009 2 11 /08 /août /2009 13:52

Articles PANAF

 

« LIBERTé »

Quotidien National d’Information (Algérie)

 

Culture (Mardi 01 Octobre 2002)

 

À l’issue d’une résidence de création de 10 jours

Édition d’un recueil de BD de 67 contes africains

Par : S. K.

 

C’est au pavillon Casbah de la Safex où se tient jusqu’au 20 août prochain, une exposition de 235 planches de bandes dessinées africaines, qu’un point de presse a été organisé, afin de présenter le recueil de 67 contes africains, réalisé au cours d’une résidence de création tenue du 5 au 16 juillet 2009, à l’Ecole supérieure des Beaux-arts d’Alger. Inédit, l’ouvrage rassemble des auteurs du continent, de différentes tendances et différents horizons, qui ont travaillé sans relâche et avec grande application pour finaliser cet ouvrage collectif de 290 pages. Un petit bijou qui démontre le talent des bédéistes africains -souvent à la merci des éditeurs français- et la richesse du patrimoine culturel et oral de l’Afrique. 
Ce recueil fort original a réuni des auteurs de 18 pays différents, dont un Égyptien qui a proposé un conte en langue arabe et il y a aussi des contes en anglais. Quant à l’Algérie, elle est représentée par 4 bédéistes : deux jeunes auteurs, Hebrih et le doyen des bédéistes en Algérie –inventeur du personnage de Vourourou- Saïd Zanoun. Les résumés des interventions, notamment de la commissaire du Fibda, Dalila Nedjam, du commissaire de l’exposition “Les bulles africaines à Alger” Saâdi Chikhi, du coordinateur Nazim Mekbel et de l’attaché de presse Rachid Alik ainsi que des bédéistes, ont toutes convergé au même point : le but à travers cette ambitieuse entreprise est de rendre visible le talent de l’Afrique et de créer un marché de la bande dessinée dans le continent. Ainsi, les artistes africains constitueront une sorte de bouclier et cela leur évitera d’aller en Europe, notamment en France, dans l’espoir d’être publiés. Mais la plupart des bédéistes africains éditent leurs albums à compte d’auteur. M. Alik a ajouté : “On essaie d’être une étincelle, dans l’espoir que la flamme prenne !” D’autre part, la couverture de ce recueil a été dessinée par deux auteurs camerounais, lors du concert de rumba congolaise de Barly Baruti et son groupe Congo Nostalgia, qui s’est tenu à la Safex vendredi dernier. Alors que Barly Baruti et ses compères codifiaient leurs émotions pour les rendre universelles et les transmettre au public algérien, les deux bédéistes s’affairaient à peindre en direct et durant tout le concert la couverture de l’ouvrage. Quant au titre, il a été choisi suite à un certain nombre de propositions formulées par les bédéistes présents. Après un vote, c’est le titre La bande dessinée conte l’Afrique qui a été choisi. Le Fibda a réussi son Panaf, mais rien n’est joué puisque le Fibda doit encore s’affirmer dans sa 2e édition, prévue en octobre prochain.

S. K.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« LIBERTé »

Quotidien National d’Information (Algérie)

 

Culture (Mardi 01 Octobre 2002)

 

Concert de Manu Dibango et de Congo Nostalgia

Découverte, partage et plaisir !

Par : D. S./S. K.

 

 

Alger a une fois de plus vibré, vendredi soir, sur les airs entraînants et luxuriants de l’Afrique. Alors que Manu Dibango, muni de son saxophone légendaire enflammait la plus grande scène d’Alger : l’esplanade de Riadh El-Feth ; de l’autre côté de la ville et plus précisément à la Safex, le bédéiste et musicien de talent, Barly Baruti initiait le public algérois à la Rumba congolaise, avec son groupe Congo Nostalgia.
Composé de quatre musiciens et de deux choristes, la formation de Congo Nostalgia a revisité ses plus succès, notamment Civilisé, Lubumbashi, Rédemption, et a même rendu hommage à la grande figure du panafricanisme, Myriam Makéba, en revisitant son tube Malaïka. De plus, deux danseurs (un homme et une femme) se sont déhanchés sur les airs frais et colorés de Congo Nostalgia, tout en incitant l’assistance timide à les accompagner dans leur zouk endiablé. Parallèlement à ce concert – qui s’inscrit dans le cadre du programme dressé par le Fibda dans ce Panaf – deux bédéistes ont peint, le temps de ce concert, la couverture du recueil de contes africains qui sera présenté demain au cours d’une conférence de presse. Intitulé “La bande dessinée conte l’Afrique”, le recueil se compose de 64 contes africains dont 4 algériens. Il est à noter également que l’exposition Fibda à la Safex a été prolongée jusqu’au 20 août prochain. De l’autre côté de la ville, à l’esplanade de Riadh El-Feth, le menu de la soirée est fort alléchant. La troupe de danses traditionnelles Tufo-Mafalala du Mozambique a ouvert le bal et installé une ambiance festive. 
Le public gourmand en a redemandé et comme plat de résistance, il a eu droit à une légende vivante : Manu Dibango. Le charme de la star a fini par opérer sur les spectateurs qui étaient timides et hésitants au tout début. Alternant le jeu au saxophone et au piano, Manu Dibango a rendu à son tour hommage à la “Mama Africa”, Myriam Makéba, en reprenant Malaïka. L’artiste s’est également adonné à des exercices de styles avec son saxophone. D’autre part, le spectacle de Manu Dibango n’a duré qu’une heure, au grand dam des spectateurs qui ont fini par se lâcher et adhérer. Rencontré à l’issue de son concert, le musicien nous a déclaré : “J’ai aimé chanter à Alger, et ce festival est une bonne initiative. Le continent à besoin de ce genre de rencontres.” 
Et d’ajouter : “Il est vrai que nous avons de la musique et des musiciens, mais on ne se connaît pas. De telles rencontres nous permettront de se découvrir davantage.” Manu Dibango a également exprimé son emballement par rapport à l’organisation de ce 2e Festival culturel panafricain. “Cette année, l’Afrique abrite deux festivals et c’est énorme. J’espère que d’autres pays prendront le relais. La machine est en marche, maintenant tout dépend des volontés.” La soirée s’est poursuivie avec les prestations du groupe camerounais Macase et celle de cheb Khalass, qui ont fini par faire danser même les plus réticents d’entre les spectateurs.

D. S./S. K.

 

 

 

 

 

 

« LIBERTé »

Quotidien National d’Information (Algérie)

 

Culture (Mardi 01 Octobre 2002)

 

Le musicien et bédéiste de la RDC, Barly Baruti, à Liberté

“On est plus utile ici en Afrique qu’ailleurs”

Par : sara kharfi

Lu : (212 fois)

 

Bédéiste de talent et musicien accompli de la République démocratique du Congo, Barly Baruti est présent à Alger pour le 2e Festival culturel panafricain, à l’invitation du Fibda qui a dressé un programme de 4 activités pour le Panaf’. Barly Baruti devait animer un concert hier soir à la Safex avec son groupe Congo Nostalgia.
La particularité de ce concert est la présence de deux bédéistes du Cameroun qui devraient dessiner, le temps du concert, une planche
de BD.

Liberté : Vous êtes bédéiste mais également musicien, et vous êtes présent pour le Panaf’, pour animer un concert. Pourriez-vous nous présenter, même brièvement, votre groupe Congo Nostalgia ?

Barly Baruti : En fait, notre groupe est composé d’une équipe de 7 musiciens, dont un vieux baroudeur de la musique, Guvano Mwana Vangu, qui a à peu près 65 ans, qui nous guide un peu dans les choix qu’on s’est fait. Sinon nous sommes très ouverts par rapport à la musique, bien sûr nous estimons que nous devons arriver à nous intégrer dans la mondialisation (je n’aime pas trop le terme, mais bon). Nous voulons y participer avec notre culture, mais seulement nous essayons de nous rapprocher des cultures sans trop perdre notre authenticité. Je veux dire qu’on ne fait pas de compromission, tout en essayant de nous rapprocher des autres cultures.

Vous tendez, avec votre projet musical, à faire de la “Rumba congolaise”.
Un concept bien particulier, mais comment l’expliqueriez-vous ?

Notre but à travers le concept de Rumba distribution, c’est d’arriver à codifier nos émotions par rapport à ce qu’on ressent quand on écoute de la “Rumba congolaise” afin de les rendre universelles. En fait, lorsqu’on voit le monde dans son ensemble, on constate qu’il est assez complexe ; je veux dire qu’il y a des choses qui viennent de quelque part comme par exemple le piano : on peut apprendre à jouer du piano, mais en même temps, en Afrique, nous avons aussi nos pianos, ce sont les marimbas (des morceaux de bois sur lesquels on joue avec des bâtonnets). On retrouve cet instrument dans le jazz et le blues, et lorsqu’on nous voit jouer avec, on nous dit c’est américain. Alors que non, c’est juste une réappropriation de notre culture. Nous voulons absolument exprimer nos désirs et ne pas rester trop chauvins, mais quand même nous avons un peu de notre culture dans la culture universelle.

Le Panaf’ est donc une opportunité rêvée pour nous tous Africains pour nous connaître et nous réapproprier ce que nous avons délaissé ou sacrifié comme héritage et culture ?

Le Panaf’ et pour nous dessinateur de BD le Fibda est une opportunité qui nous permet enfin de nous voir et nous exprimer, alors on s’y engouffre et on essaie d’apporter notre contribution dans la culture universelle.
En fait, il y a un désert psychologique qu’on ne peut remplir qu’avec la culture. Par exemple, à Alger, les Algériens me disent : “Vous venez d’Afrique.”
Il est vrai qu’il y a un désert entre l’Afrique centrale et le Maghreb, mais personne ne parle de Kalahari qui nous sépare de l’Afrique du Sud. Je pense qu’aujourd’hui avec la vocation africaine de l’Algérie, chacun avec sa culture pourra remplir le désert psychologique qui nous sépare.

Nous avons évoqué la musique, mais qu’en est-il de votre parcours en tant que bédéiste ?

En tant que bédéiste, j’ai commencé ma carrière au Congo-Kinshasa il y longtemps. J’ai bientôt 50 ans aujourd’hui, et j’ai sorti mon premier album de bande dessinée il y a 30 ans de cela. Et j’ai fait de la musique parallèlement à la BD. Toutefois, on me connaît plus en tant que dessinateur de BD qu’en tant que musicien, parce qu’un album musical prend du temps pour être préparé. J’ai également fait un stage aux Studios Hergé (devenu à présent la Fondation Hergé) et j’y ai même travaillé. D’autre part, je me suis beaucoup investi en tant qu’opérateur culturel. Je suis rentré au Congo et j’ai fondé mon association Acria (Atelier de création, de recherche et d’initiation à l’art), dans le but de partager et de transmettre mon expérience, car je m’étais rendu compte qu’il fallait nous prendre en charge. J’espère que le mot n’est pas ronflant, mais j’avais pour ambition de faire du transfert des compétences. On est plus utile ici en Afrique qu’ailleurs.

Mais vous n’êtes pas resté seulement au Congo ?

Non, je ne suis pas resté seulement en Afrique, j’ai donné des stages un peu partout, notamment au Sénégal, au Togo, au Tchad, au Rwanda, à Djibouti, au Burundi… J’ai partagé un peu de mon expérience. Je tiens à souligner également que le Fibda ouvre un peu plus les horizons. Je suis d’ailleurs très content d’être là et content de participer à cette aventure qui me semble riche en couleurs.

Propos recueillis par 
sara kharfi

 

 

 

 

« El Watan »

Quotidien Indépendant (Algérie)

 

Alger 19 juillet 2009

Palais des expositions des pins maritimes : C’est la rumba… congolaise dans l’air !

Rendez-vous original que celui proposé au quinzième jour du Festival panafricain au niveau de la Safex. Les présents ont pu suivre on live sur deux écrans géants le concept de la couverture du recueil de la bande dessinée, exécuté par deux bédéistes dont un Camerounais et un Tanzanien.

Les deux bédéistes ont planché durant deux heures et demie pour donner naissance au dessin final de la couverture du recueil portant l’intitulé « La bande dessinée conte l’Afrique ». Un recueil qui sera dévoilé, lundi matin, au cours d’une conférence de presse qui se tiendra au niveau de la Safex. Une vente dédicace sera à l’honneur, le jour même, à 13h au même lieu. Edité et monté en Afrique, ce recueil -conçu et compilé par 18 dessinateurs- comprend 300 pages dont 67 contes. Pendant que les deux bédéistes fignolaient leurs tracés, la musique a pris place, au grand bonheur du public venu nombreux assister à cette soirée aux senteurs de la rumba africaine. Le ton est donné dès les premières notes jouées par l’orchestre « Congo Nostalgia », accompagné par quatre danseurs professionnels, sapés de tenues traditionnelles congolaises. L’ambiance monte d’un cran quand le leader, Barly Baruti, rejoint ses comparses. Micro en main, il salue l’assistance par un « Salem alikoum,azoul felawen » approximatif.

« Nous sommes venus à Alger non seulement pour la bande dessinée mais également pour la musique. Nous allons chanter et danser sous les rythmes de la rumba congolaise africaine. » A peine sa phrase terminée que le tempo est donné. Barly, accompagné par son groupe, a apporté sa touche de revitalisation de la rumba congolaise intemporelle, dans un spectacle de haute facture. La particularité du spectacle, a été la présence des danseurs sur la même scène que les musiciens : façon singulière de traduire les émotions, exaltées par la rumba congolaise. Plusieurs morceaux envoûtants et endiablant à la fois ont garni cette soirée mémorable. En effet, le chanteur, guitariste et bédéiste Barly a offert quelques classiques, en n’omettant pas de dévoiler certains titres de son nouvel album qui sortira dès la rentrée prochaine. Parmi les titres, citons entre autres Roselina, Paradis terrestre, La Vie est comme cela, Baila Cuando Lamay, Loumu Mbashir, Je t’aime à la folie, Fortiss, Saléto. Si une partie du public semble avoir opté pour le déhanchement en position assise, le chanteur ne l’entend pas de cette oreille puisqu’il rétorque d’une voix rocailleuse : « Il n’est pas interdit de danser ». Après moult supplications formulées différemment, les premiers couples envahissent timidement le devant de la scène, accompagnés d’un couple de danseurs. Ces derniers ont entraîné plus d’un sur la voie de la comédie musicale. Quelques minutes plus tard, des rythmes chauds et des déhanchements sont assurés par certains. Les malchanceux, en l’occurrence ceux qui n’avaient pas accès à l’espace VIP, tenus de rester debout, se contenteront de mimer en permanence les pas de danse des artistes.

En fin connaisseur, l’artiste a repris un instrumental de la chanson Didi de Cheb Khaled. Un hommage posthume a été rendu à la grande dame de l’Afrique, Meriem Makeba, à travers le titre phare Malaïka. Le jeu des musiciens qui constituent le groupe « Congo Nostalgia » a été tout simplement époustouflant avec le vieux Guvano à la guitare solo, Olivier et Papy Tshimanga alternativement à la guitare bass, Didoo, E-Manuel à la percussion et Piku à la batterie. La soirée s’est terminée par un genre de buf-fet où tous les bédéistes ont été conviés par Barly Baruti à monter sur scène pour un ultime au revoir musical. Après avoir interprété seul quelques couplets du chanteur Bob Marley, à l’unisson, l’imposant groupe reprend en cœur Redemption toujours du regretté chanteur jamaïcain.

 

 

Par Nacima Chabani    

« El Watan »

Quotidien Indépendant (Algérie)

 

Alger 21 juillet 2009

Sortie de la première bande dessinée africaine : La magie des bulles

 

Dans le cadre de la 2e édition du Festival panafricain 2009, un recueil de la bande dessinée intitulé La bande dessinée conte l’Afrique », vient tout juste d’être édité, par le ministère de la Culture.

Ce recueil de la bande dessinée a été présenté, hier matin, au cours d’un point de presse, tenu à la Safex aux Pins maritimes. La commissaire de l’exposition Mme Dalik Nadjem est revenue sur la genèse de ce produit. Elle a affirmé que cette œuvre est le fruit de longs mois de travail qui ont débuté lors de la première édition du Festival international de la bande dessinée (FIBDA), en octobre dernier, à Alger entre les organisateurs et les bédéïstes. Un vaste mouvement de concertation s’est engagé à travers les réseaux tissés sur la toile par les dessinateurs du continent pour maintenir vivaces, les contacts noués durant le 1er FIBDA. Après la première étape de discussions, la réalisation de l’ouvrage s’est déroulée au niveau de l’Ecole supérieure des beaux arts d’Alger. En marge du Festival du Panaf’, du 6 au 13 juillet, vingt-trois bédéïstes représentent dix-huit pays. Chaque bédéïste a livré un travail où la créativité était omniprésente. Selon les organisateurs, la présentation, la mise en page, la couverture et le titre sont la résultante d’un travail collégial. Au final, c’est un album de contes africains, regroupant 67 auteurs, venus entre autres de l’Algérie, du Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centre-Arique, Gabon, Mali, Nigeria. L’album en question contient des œuvres rédigées en langues française, arabe et anglaise.

Le chargé de la communication de l’activité BD du Panaf’, Rachid Allik, a estimé, que le travail collégial, effectué par les bédéïstes au cours du Panaf’, laisse présager que l’Algérie pourrait, éventuellement, devenir la capitale africaine de la bande dessinée. Il est à noter que deux bédéïstes africains ont été choisis pour dessiner en live la couverture de l’ouvrage, lors d’un concert musical, animé, vendredi dernier, par le musicien et bédéïste Barly Baruti, à l’esplanade du Palais des expositions de la Safex. La bande dessinée conte l’Afrique a été tiré à 2000 exemplaires dont 1000 vont être remis au ministère de la Culture, lequel effectuera un dispatching au niveau des bibliothèques municipales et scolaires. Les bédéïstes africains qui ont participé à la conception du recueil ont décidé de céder tous les droits d’auteurs en échange d’un quota. M. Rachid Allik indiquera que dans deux semaines, un nouveau tirage sera consacré au large public.

 

« MIDI Libre »

Quotidien National d’Information

 

Alger 08 juillet 2009

 

Le FIBDA 2009 au PANAF

L’harmonie des bulles avec Barly Baruti

La deuxième édition du festival de la bande dessinée prend part à la seconde édition du Festival culturel panafricain avec un ensemble d’activités. Au menu, une exposition collective de bandes dessinées africaines regroupera 200 planches originales, un concours de bandes dessinées africaines, et aussi une résidence d’écriture de jeunes auteurs de bandes dessinées africaines à l’ESBA (Ecole des Beaux Arts), avec édition d’une bande dessinée «Panaf Alger 2009». La résidence d’écriture réunira 8 pays d’Afrique subsaharienne, à raison de 2 bédéistes par pays. Ils auront pour objectif l’élaboration et la réalisation d’une BD africaine inédite, l’organisation une exposition africaine «Elaboration de recueils de contes», dont le but est de raconter un conte africain à travers le neuvième art et enfin la mise sur pied d’un spectacle en live de musique et BD. Un concert avec un auteur, compositeur, interprète et bédéiste, Barly Baruti qui sera là pour partager, avec ses 13 musiciens ce neuvième art, le tout dans la joie et l’harmonie des bulles ! Né à Kisangani en République Démocratique du Congo (RDC) dans une famille de peintres, Barly Baruti fait des études d’humanités pédagogiques dans la même ville, avant de se décider de s’installer à Kinshasa, capitale de la RDC pour s’adonner à ses activités artistiques : la Bande Dessinée, la peinture et ... la musique. 
Ce passionné de différents arts, cet artiste multiforme a plus d’une corde à son arc, puisqu’il est aussi, chanteur, arrangeur et guitariste, ayant fait un peu de théâtre avant de se passionner pour le dessin. Il a appris à dessiner au contact de son père et ses frères qui faisaient de la peinture. Barly Baruti aide aujourd’hui en organisant différents stages qu’il donne aux enfants sur les métiers de dessin à Kinshasa, proclamée capitale de la BD africaine. Il a à son actif un CD personnel «Ndungu Yangu» (14 titres) et un CD collectif «Le monde est un village», produit par la Radio Télévision de la Communauté Française de Belgique.

Par : K. H.

 

 

 

Site du Ministère des Affaires Etrangères d’Algérie

ALGERIE-PANAF2009-LITTERATURE

Culture

lundi 13 juillet 2009

 

 

Un recueil de la BD africaine sera présenté vendredi prochain à Alger 

Un recueil regroupant l'ensemble des bandes dessinées africaines, exposées à Alger dans le cadre du 2ème Festival culturel panafricain, sera présenté vendredi prochain lors d'un concert animé par le chanteur congolais, Barly Baruti à l'esplanade du palais des Expositions (Alger). 

Une soixantaine de bédéistes africains de dix-huit nationalités participent à la mise en page de ce recueil baptisé "la bande dessinée conte l'Afrique". 

Un groupe de travail, comprenant les bédéistes africains et algériens ayant pris part au Panaf ainsi que des encadreurs, se réunit quotidiennement depuis quelques jours à l'Ecole supérieure des Beaux-Arts dans le but de se concerter notamment sur la sélection des meilleurs BD. 

"Nous avions, à titre d'exemple, dix-huit propositions de titres (pour le recueil) et nous avons choisi, après concertation, celui de +la bande dessinée conte l'Afrique+", a indiqué à l'APS le coordinateur de l'activité de la bande dessinée au Panaf, M. Nazim Mekbal. 

D'autres artistes africains contribuent à distance, depuis leurs pays d'origine et ou d'accueil, à l'élaboration de cet ouvrage qui "se veut une référence de la BD africaine et une preuve matériel de sa richesse et de son originalité". 

Pour sa part, la Commissaire de l'exposition "Les bulles africaines à Alger" qui se déroule au palais des Expositions, Mme Dalila Nadjem, a précisé que l'idée de réaliser un tel ouvrage avait germé lors du 1er festival de la bande dessinée africaine tenue à Alger en 2008. 

Elle a indiqué, par ailleurs, que deux bédésites africains ont été choisis pour dessiner la couverture du recueil en live le jour du concert musical, ajoutant qu'une série limitée de cet ouvrage sera distribuée à cette occasion.


 

 

Lancement de la 2e édition du FIBDA et participation au Panaf

“Alger, baie des bulles”

 

 

Des bédéistes d’une bonne trentaine de pays ont déjà confirmé leur présence et leur participation à la 2e édition du Festival international de la bande dessinée d’Alger, qui a pour slogan cette année “Alger, baie des bulles”, qui se tiendra du 14 au 18 octobre prochain à l’esplanade de Riadh El Feth. Le Fibda prendra également part au Panaf avec quatre activités et la présence surtout d’une vingtaine de bédéistes africains et celle très attendue du bédéiste musicien Barly Baruti qui animera un concert haut en… bulles !

Au cours d’un déjeuner au restaurant El Boustane, dimanche dernier, qui a rassemblé certains représentants de la presse nationale ainsi que quelques membres du commissariat du Festival international de la bande dessinée, il n’y avait de bulles que celles des BD.

En effet, la commissaire du Festival international de la bande dessinée d’Alger, Dalila Nedjam, a annoncé la tenue de la seconde édition du Fibda du 14 au 18 octobre prochain, ainsi que le lancement, depuis le 17 avril dernier, des concours nationaux et internationaux. Pour la partie nationale, il sera question d’un “concours espoir scolaire destiné aux élèves de 9 à 16 ans. Il consacrera la meilleure œuvre originale sur deux planches”, d’un concours “jeunes talents” ouvert aux dessinateurs de 18 à 35 ans et qui récompensera le meilleur récit complet avec à l’issue l’édition d’un album. Le lauréat sera invité au Fibda en tant qu’auteur, ainsi qu’un concours national pour la réalisation de la meilleure affiche du Fibda 2009 qui a pour slogan cette année “Alger, baie des bulles”. Quant au concours international, il concerne tous les bédéistes (nationaux et étrangers). Ceux-ci devront présenter “une œuvre de bande dessinée originale, inédite ou éditée entre 2008 et 2009.” Et ce sera le jury international qui départagera les œuvres des bédéistes et attribuera ainsi 6 prix, notamment celui du meilleur album en langue française, le meilleur album en langue arabe (ou tout autre langue hormis le français), le meilleur projet en cours, le meilleur fanzine (ou journal de bande dessinée), le meilleur scénario et le meilleur graphisme. Notons également que les styles et les sujets sont libres.

La clôture des inscriptions a été fixée au

30 juin prochain. En plus de ces concours, le Fibda s’articulera autour de plusieurs activités entre expositions, hommages, conférences, ventes-dédicaces, spectacles et ateliers. En effet, les amateurs du neuvième art ne sauront plus où donner de la tête, tant les activités sont multiples et diversifiées. Toutefois, elles se tiendront toutes au même endroit : l’esplanade de Riadh El Feth. En fait, le Fibda comptera 6 expositions, citons entre autres celle au Mama consacrée à l’œuvre du bédéiste belge et invité d’honneur de cette 2e édition, Etienne Schreder, une autre dédiée à la BD en Afrique du Sud (le pays invité), ou encore l’exposition de Slim qui rassemble ses œuvres complètes, avec des dessins inédits. Deux hommages seront rendus également durant le Fibda, à Sid Ali Melouah avec une présentation de ses œuvres de son parcours ; ainsi qu’un hommage… plutôt clin d’œil, à la Palestine intitulé “Regard sur la Palestine à travers la BD”.

D’autre part, les conférences seront très riches, notamment celle sur la femme et la bande dessinée, ou encore celle de Francis Groux, sur l’histoire du festival le plus prestigieux du monde dédié à la BD qu’il préside, d’Angoulême. L’année dernière, les étudiants de l’école des beaux-arts ont eu droit à une conférence sur la transformation d’une BD en film d’animation. Cette année, les horizons s’élargissent, et ce sera la BD et le cinéma. De plus, plusieurs ventes-dédicaces seront organisées dans les différents stands à l’esplanade de Riadh El Feth et des spectacles égailleront les nuits algéroises automnales.

Le Fibda au Panaf

Par ailleurs, Dalila Nedjam a également révélé au cours de ce déjeuner que le Fibda prendra part au 2e Festival culturel panafricain avec 4 activités : une exposition, un concert, un recueil de contes africains et une résidence d’écriture. Cette dernière rassemblera 8 pays d’Afrique subsaharienne, à raison de 2 bédéistes par pays. Ils auront pour objectif l’élaboration et la réalisation d’une BD africaine inédite. De plus, une exposition africaine collective regroupera 200 planches originales. Et puis, il y a ce projet de recueils de contes, si ambitieux, mais tellement grandiose, car le but étant de raconter un conte africain à travers le neuvième art. Et pour rendre cette participation inoubliable, Alger recevra un homme aux multiples facettes : auteur, compositeur, interprète et bédéiste. Barly Baruti viendra partager, avec ses 13 musiciens, la passion des bulles.

_________________

 

 

 

« Les DEPECHES de Brazzaville »

Bulletin
Samedi 18 Juillet 2009 à 11:00:00
dbDK1704
(Algérie, Congo-Kinshassa)

2EME FESTIVAL CULTUREL PANAFRICAIN D'ALGER - La RD Congo valablement représentée par la Bande Dessinée

 

Le neuvième art est marqué par une forte représentativité de la République démocratique du Congo au Festival panafricain d'Alger qui se tient du 04 au 20 juillet 2009. Sur un lot constitué de deux cent trente cinq planches, réalisées par des artistes venus de 18 pays, près de 60% des œuvres exposées à la Safex sont attribuées aux bédéistes congolais ( ?).

Une bonne soixantaine d'artistes provenant de 18 pays africains prennent part à l'exposition des Bandes dessinées africaines qui s'est ouverte au Palais des Expositions aux Pins maritimes d'Alger, sous le thème: « Les bulles africaines à Alger ». Barly Baruti, le plus connu du 9ème art congolais et Jason Kibiswa, sont les bédéistes de la RDC les plus en vue à la seconde édition de ce grand événement culturel continental. A leurs cotés, sont repris dans ce lot congolais, Asimba Bathy dont l'Asbl Bd Kin Label est représentée à ces assises d'Alger par de nombreux artistes, notamment Jason Kibiswa, Luba Ntotila, Djemba Djeis, Charly Tshimpaka, Baisole Jules, Fati Kabuika, etc. Selon l'agence de presse algérienne APS, l'objectif poursuivi par les organisateurs est de « faire connaître la bande dessinée africaine, encourager les jeunes talents tout en constituant un espace d'échanges entre les bédéistes du continent africain ».

L'exposition ainsi inaugurée par Khalida Toumi, ministre algérienne de la Culture, est une collection qui tourne autour de plusieurs thématiques et est conçue selon diverses techniques de la bande dessinée. A cet effet, dans son travail constitué de quatre planches, Jason Kibiswa a évoqué un fait social d'actualité à Kinshasa, le phénomène « Kuluna » (délinquance juvénile). Dans le registre contes sont repris les planches du bédéiste algérien Abdelhamid Nime, de Solo, du Burkina Faso, des artistes togolais Accoh Anari et Accoh Mensah et Didier Kasaï de la République centrafricaine. Le premier a présenté une adaptation du conte « Medina », conçue selon une technique logicielle avec tablette graphique. Le Burkinabé a mis en bande dessinée un conte traditionnel portant le titre « Le crocodile et le chasseur » tandis que les deux togolais ont repris des contes africains avec légendes en « Ewe »(une langue locale de leur pays). Le dernier a exposé une œuvre intitulée « Taxibus ».Dans celle-ci, il décrit la vie quotidienne et les aléas du transport en ville tandis qu'une autre série de planches, toujours de sa main, traite le thème de l'émigration clandestine sous le titre « Fort Schengen ».

Signalons que la deuxième édition du festival de la bande dessinée prend part à cette seconde édition du Festival culturel panafricain. Ainsi, dans l'ensemble d'activités, en plus de l'exposition collective se tient un concours de bandes dessinées africaines, et aussi une résidence d'écriture de jeunes auteurs à l'ESBA (Ecole des Beaux Arts). La résidence d'écriture réunit 8 pays d'Afrique subsaharienne, à raison de 2 bédéistes par pays. Ce, dans l'objectif d'élaborer et réaliser une BD africaine inédite. Au final, il est prévu l'édition d'une bande dessinée «Panaf Alger 2009». Ce recueil mis en page est baptisé: « La Bande dessinée conte l'Afrique ». Elle est une œuvre collective de la soixantaine de bédéistes africains de 18 nationalités différentes participants à cette rencontre.

Son but est de se servir du neuvième art pour raconter un conte africain et la mise sur pied d'un spectacle en live de musique et BD. Elle a été présentée, le vendredi denier, lors d'un concert animé par le bédéiste congolais à la fois auteur, compositeur et interprète Barly Baruti et son Congo Nostalgia à l'esplanade du Palais des Expositions. On a noté aussi la contribution à distance d'autres artistes africains, depuis leurs pays d'origine et ou d'accueil, à l'élaboration de cet ouvrage qui, dans la pensée des organisateurs, « se veut une référence de la BD africaine et une preuve matériel de sa richesse et de son originalité ». L'APS rapporte aussi que la Commissaire de l'exposition « Les bulles africaines à Alger », Dalila Nadjem, a précisé que l'idée de réaliser un tel ouvrage avait germé lors du 1er festival de la bande dessinée africaine tenue à Alger en 2008.

Nioni Masela

 Siège: Les Manguiers, 84 avenue Paul Doumer, Brazzaville, République du Congo - Bureaux en Europe: 38 rue Vaneau, Paris 7ème, France - Bureaux aux Etats-Unis : 1250 24th Street, Washington DC 20037 - Tél. : + 33 (1) 45 51 09 80 - Fax : + 33 (1) 45 51 03 06 - Site Internet : www.brazzaville-adiac.com - E.mail : redaction@brazzaville-adiac.com

 

Algérie Soir

Un recueil de la BD africaine sera présenté vendredi prochain à Alger

 

Alger - Un recueil regroupant l’ensemble des bandes dessinées africaines, exposées à Alger dans le cadre du 2ème Festival culturel panafricain, sera présenté vendredi prochain lors d’un concert animé par le chanteur congolais, Barly Baruti à l’esplanade du palais des Expositions (Alger). Une soixantaine de bédéistes africains de dix-huit nationalités participent à la mise en page de ce recueil baptisé “la bande dessinée conte l’Afrique”. 

 source: aps

 

 

 

Algeria.com

La Bande Dessinée conte l’Afrique :

Alger la capitale des bulles

 

Mercredi 22 Juillet 2009 -- Réalisé en quinze jours, lors d’une résidence du 2e Festival panafricain à l’Ecole nationale des beaux arts d’Alger, l’ouvrage collectif de contes africains est un prélude à l’édition d’autres titres. Antérieur au 2e Festival panafricain d’Alger, le projet d’un album collectif de bédéistes d’Afrique date de la première édition du FIBDA (Festival international de la bande dessinée d’Alger) d’octobre 2008. Parallèlement à l’exposition de plus de 250 planches de BD à l’espace Casbah (palais des Expositions des Pins Maritimes) durant le Panafricain 2009, une résidence a réuni 23 bédéistes africains qui ont produit un album en un temps record. Album de 67 contes de dix-neuf pays d’Afrique. Tirée à 2 000 exemplaires dans un premier temps, cette édition est unique. D’autant que ses auteurs ont cette volonté de démontrer l’authenticité de la culture du continent à travers le conte. Il faudrait avant tout intéresser les éditeurs, imposer la reconnaissance de ce 9e art, alors que dans des pays comme le Tchad, il n’y a aucune maison d’édition. Lors de la rencontre avec la presse, lundi dernier à l’espace Casbah, le chargé de la communication de l’exposition BD du Panaf, M. Rachid Allik, a présenté cet ouvrage comme «une référence de la BD africaine et une preuve matérielle de sa richesse et de son originalité». Dans ce sens, Alger «pourrait devenir la capitale africaine de la BD». À quelques mois du deuxième FIBDA, des projets sont à l’ordre du jour et, déjà, les Editions Lazhari Labter publient Zam Zam le tiers-mondiste, un album d’Almo. Cet artiste camerounais a contribué au recueil collectif du Panaf avec Le pêcheur et le Ndjounjou. Des planches en couleur et sans bulles, mais soutenues par du texte. Jamon Y Queso, lui, est de Guinée équatoriale. Contrairement à ses pairs, il utilise des bulles rectangulaires vides. Une manière pour lui d’exprimer son refus de la censure dans une histoire intitulée Votez… et votez encore. Quant à l’Egyptien Ghazala, il nous fait replonger dans le monde (en couleur et noir et blanc) des Pharaons avec Le pouvoir du Kit Kit. De son côté, Fifi Mukuna, la première femme congolaise (RDC) à faire de la bande dessinée nous raconte Mwuika et le collier de diamant. Autant de contes, autant d’auteurs tel Barly Baruti qui présente cet ouvrage comme «le départ d’une aventure à suivre».

 

La Bande Dessinée conte l’Afrique

Editions Dalimen.

67 auteurs. 300 pages

 

Algeria.com

À l’issue d’une résidence de création de 10 jours :

Édition d’un recueil de BD de 67 contes africains

 

Mercredi 22 Juillet 2009 -- C’est au pavillon Casbah de la Safex où se tient jusqu’au 20 août prochain, une exposition de 235 planches de bandes dessinées africaines, qu’un point de presse a été organisé, afin de présenter le recueil de 67 contes africains, réalisé au cours d’une résidence de création tenue du 5 au 16 juillet 2009, à l’Ecole supérieure des Beaux-arts d’Alger. Inédit, l’ouvrage rassemble des auteurs du continent, de différentes tendances et différents horizons, qui ont travaillé sans relâche et avec grande application pour finaliser cet ouvrage collectif de 290 pages. Un petit bijou qui démontre le talent des bédéistes africains - souvent à la merci des éditeurs français - et la richesse du patrimoine culturel et oral de l’Afrique.

 

Ce recueil fort original a réuni des auteurs de 18 pays différents, dont un Égyptien qui a proposé un conte en langue arabe et il y a aussi des contes en anglais. Quant à l’Algérie, elle est représentée par 4 bédéistes : deux jeunes auteurs, Hebrih et le doyen des bédéistes en Algérie – inventeur du personnage de Vourourou - Saïd Zanoun. Les résumés des interventions, notamment de la commissaire du Fibda, Dalila Nedjam, du commissaire de l’exposition “Les bulles africaines à Alger” Saâdi Chikhi, du coordinateur Nazim Mekbel et de l’attaché de presse Rachid Alik ainsi que des bédéistes, ont toutes convergé au même point : le but à travers cette ambitieuse entreprise est de rendre visible le talent de l’Afrique et de créer un marché de la bande dessinée dans le continent. Ainsi, les artistes africains constitueront une sorte de bouclier et cela leur évitera d’aller en Europe, notamment en France, dans l’espoir d’être publiés. Mais la plupart des bédéistes africains éditent leurs albums à compte d’auteur. M. Alik a ajouté : “On essaie d’être une étincelle, dans l’espoir que la flamme prenne !”

 

D’autre part, la couverture de ce recueil a été dessinée par deux auteurs camerounais, lors du concert de rumba congolaise de Barly Baruti et son groupe Congo Nostalgia, qui s’est tenu à la Safex vendredi dernier. Alors que Barly Baruti et ses compères codifiaient leurs émotions pour les rendre universelles et les transmettre au public algérien, les deux bédéistes s’affairaient à peindre en direct et durant tout le concert la couverture de l’ouvrage. Quant au titre, il a été choisi suite à un certain nombre de propositions formulées par les bédéistes présents. Après un vote, c’est le titre La bande dessinée conte l’Afrique qui a été choisi. Le Fibda a réussi son Panaf, mais rien n’est joué puisque le Fibda doit encore s’affirmer dans sa 2e édition, prévue en octobre prochain.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Le Phare »

Quotidien d’information à Kinshasa

Congo-Kinshasa: Panaf 2009 - Les bulles congolaises aussi au rendez-vous

Eddy Kabeya,

9 Juillet 2009

 

Décidemment, c'est la Bande Dessinée qui représente valablement la RD Congo à la 2ème édition du festival panafricain d'Alger 2009. Sur la centaine de planches exposées à la Safex , 60% est l'oeuvre des bédéistes congolais.

Parmi eux, le plus connu du 9ème art congolais, Barly Baruti qui dirige l' Asbl Acria dont l'Espace culturel a été détruit sauvagement sur le site en face du Camp Kokolo à Kinshasa. Il est annoncé ce 11 juillet à Alger ; non pour un atelier mais pour un spectacle musical avec son orchestre dans les longues nuits folles d'Alger. L'homme est un artiste polyvalent (à la fois peintre, chanteur, guitariste, dessinateur et caricaturiste). A ces cotés, l'autre nom de renom de la BD ayant évolué dans l'ombre, Asimba Bathy avec son asbl Bd Kin Label représentée à Alger par le bédéiste Jason Kibiswa. Il a comme exposant : Asimba Bathy, Jason Kibiswa, Luba Ntotila, Djemba Djeis, Charly Tshimpaka, Baisole Jules, Fati Kabuika « Nous sommes content de faire rayonner les couleurs nationales ici. Après un long temps d'éclipse sur la scène internationale, nous prouvons à la face du monde ce dont nous sommes capables. Nos planches sont les plus nombreuses et ont de l'impact auprès du public », souligne Jason Kibiswa. Il exploite une thématique d'actualité courante en RDC : le phénomène « Kuluna », un banditisme de jeunes à travers les quartiers kinois. « Je m'interroge et interpelle le gouvernement face à ce fléau qui détruit la jeunesse. D'ici 50 ans, quel sera l'avenir de ce pays si l'Etat reste démissionnaire face à ses responsabilités ? »

En effet, les membres de l'Asbl Kin Label ont été déjà impressionnants lors du 1er Festival International de la BD d'Alger en 2008. « C'était l'occasion de faire l'autopsie de la BD africaine afin qu'elle puisse décoller effectivement vers les horizons meilleurs. Le Fibda se veut un lieu de rencontres interactives entre d'une part, le courant professionnel de la BD de la Méditerranée et de quatre coins de la planète, et d'autre part la réunion de toutes les potentialités nationales et locales pour une consécration du 9ème art. » De quoi enthousiasmer lorsqu'on sait ces bédéistes se sont battus seuls pour arriver à ce niveau. « Notre souci, c'est de travailler dans les conditions adéquates. Voilà une nation qui accorde de la valeur à l'art et à la culture comme véritable socle du développement harmonieux. L'impact est tel que je suis à produire mon prochain album-recueil de 150 pages sur les contes et légendes du Kivu : « Hadisi djo Kivu », conclut le bédéiste Jason Kibiswa.

 

 

 

 

 

« Le Soleil »

Quotidien d’Information – Sénégal

 

PHOTOGRAPHIE ET BANDES DESSINÉES : Pape Seydi et T T Fons se sont illustrés à Alger

 

 

Le photographe Pape Seydi (reporter au Soleil) et le dessinateur Alphonse Mendy dit T T Fons (ex-caricaturiste au Cafard Libéré) se sont illustrés à la deuxième édition du Festival panafricain d’Alger (Panaf 2009, qui s’est achevé lundi soir par une grande cérémonie très colorée). Ils ont participé à des expositions et à un atelier de création.

ALGER (Algérie) - Au Musée d’art moderne d’Alger (Mama), les photographies de Pape Seydi sont bien visibles aux côtés d’œuvres d’autres photographes africains comme Wa Kazadi de la RDC, Dora Dhouib de la Tunisie, Elise Fitt-Duval du Sénégal, Dimitri Fagbhoun du Bénin, Lien Botha d’Afrique du Sud, Vincent Montocchio de l’Ile Maurice, etc. Au total, une trentaine d’artistes exposent leurs photos sur le thème « Reflets d’Afrique », un événement qui est conçu comme une volonté de connaissance et de réflexion sur le continent et ses peuples. Les artistes ont pointé leur objectif sur les dures réalités d’une Afrique en pleine mutation, mais aussi sur les joies, les rêves et les espérances de ses populations. « J’ai réalisé une chronique quotidienne qui traduit tout mon dégoût par rapport aux multiples interrogations introspectives sur la responsabilité individuelle de l’Homme face à la dégradation de la nature ; sur le respect dû à son prochain et sur le bien-être de l’être humain », nous a confié Pape Seydi juste avant de quitter Alger la semaine dernière.

Au cours du vernissage de l’exposition, la ministre de la Culture d’Algérie, Khalida Toumi, lui a exprimé sa satisfaction. « Je suis à la fois heureuse et réconfortée de ces images fortes et interrogatives réalisées par un photographe africain », lui a-t-elle confié. Au Mama où nous nous sommes rendus il y a quelques jours, nous avons découvert la série de Pape Seydi : « Journée à Khar Yalla », « Levée du jour à Khar Yalla », « Journée d’une mère nourricière 1 et 2 », « Ma ville », « Grand Médine A et B », « Linge et bain de midi », « Levée du jour à Matam », etc. Au total, une dizaine d’œuvres dans lesquelles on sent toute l’émotion, la vie et la lumière des lieux et des personnages. C’est le résultat de ses pérégrinations lors de reportages, mais aussi de sa quête d’une nouvelle esthétique qui met l’être humain et son milieu au centre de toutes ses préoccupations.

Le dessinateur Alphonse Mendy dit T T Fons, ex-caricaturiste de l’hebdomadaire dakarois « Le Cafard Libéré » et créateur du personnage de « Goorgoorlou », est également présent à Alger dans une exposition collective qui regroupe de nombreux bédéistes africains parmi lesquels le célèbre Barly Baruti de la République démocratique du Congo.

Il y a quelques mois, en octobre 2008, il avait participé au premier Festival international de bandes dessinées d’Alger (Fibda) qui avait regroupé 24 dessinateurs et des dizaines d’éditeurs. Durant le Panaf 2009, T T Fons et ses confrères ont exposé, chacun, quelques spécimens de leurs dessins. Au Salon algérien des foires et expositions (Safex) où se tient l’événement, les visiteurs se pressent pour découvrir des œuvres colorées, amusantes, traitant de sujets souvent graves.

On y trouve aussi de nombreux albums étalés sur des présentoirs. « Je suis vraiment comblé et pour moi c’est un hommage que l’Algérie rend à la Bd africaine en la faisant participer au Panaf. Et j’en suis d’autant plus fier qu’au Sénégal, pour le Fesman, personne ne m’a encore contacté pour que je donne mon avis par rapport à l’implication des bédéistes africains à cet événement qui se prépare », nous a confié T T Fons que nous avons trouvé en pleine préparation d’un album de plus de 300 pages paru lundi et qui a été présenté à la presse. L’album qui s’intitule « La bande dessinée raconte l’Afrique » a été réalisé à l’issue d’un appel à projets. Des planches avaient ainsi été envoyées par différents dessinateurs, le 15 mai dernier.

A Alger, un immense travail d’édition a été réalisé lors d’un atelier d’une semaine qui a regroupé, depuis le 6 juillet, les dessinateurs invités au festival. « Grâce au festival culturel panafricain d’Alger, la BD africaine va aborder un autre tournant qui sera bénéfique pour tous les créateurs », nous a confié TT Fons. Au passage, il fait un clin d’œil à la Télévision nationale sénégalaise avec laquelle il a signé un contrat pour la production de la troisième saison de la série Goorgoorlou. « Jusqu’ici, rien n’a été fait », se désole-t-il. Son cri de détresse sera-t-il entendu ?

 

DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL MODOU MAMOUNE FAYE

 

Dossiers

FESTIVAL MONDIAL DES ARTS NEGRES - FESMAN - FESTIVAL PANAFRICAIN

 

L’ouvrage de 300 pages contient 67 œuvres réalisées par des artistes venus de 19 pays du continent. Un premier tirage de 2.000 exemplaires a été produit parle ministère algérien de la Culture, a expliqué à l’APS T.T. Fons. Baptisé « La Bande dessinée conte l’Afrique », le recueil a été déjà été présenté, dimanche soir, au ministre de la Culture Khalida Toumi, lors d’un concert animé par le chanteur congolais, Barly Baruti.

La résidence d’écriture de jeunes auteurs de bandes dessinées africaines s’est déroulée à l’Ecole supérieure des Beaux Arts (Esba). « Chacun des bédéistes va rentrer chez lui avec cinq exemplaires. Un certain nombre sera distribué aux journalistes et à des établissements scolaires d’Algérie », a-t-il ajouté, précisant que la réflexion et les échanges continueront pour une plus large diffusion de l’album.

La décision d’organiser cette résidence de bédéistes a été prise lors du Festival international de la bande dessinée d’Alger tenue en octobre 2008. Les organisateurs algériens avaient invité de nombreux dessinateurs à cette occasion pour des conférences, des expositions, des ateliers.

« Ils ont dit qu’il fallait participer au Festival culturel panafricain et produire un album dans lequel chaque artiste produirait un conte sur trois planches », a expliqué T.T. Fons.

La République démocratique du Congo, pays où la pratique est très développée, est le pays qui avait le plus grand nombre de participants (18). Le Sénégal était représenté par trois bédéistes : Samba Ndar Cissé, Malang Sène Kab’s et TT Fons lui-même.

Prié d’apprécier les jeunes artistes ayant participé à l’atelier, le dessinateur sénégalais a dit : « Le niveau des participants est assez élevé si l’on en juge par la forme et par le contenu. C’est vraiment quelque chose qu’on peut présenter n’importe où ».

« Cela montre qu’il y a de jeunes Africains talentueux qui peuvent rivaliser avec n’importe quel autre bédéiste », a-t-il relevé, soulignant avoir été « agréablement surpris » par « le talent et la qualité » des artistes.

Parallèlement à cette résidence, une exposition des bandes dessinées africaines s’est tenue au Palais des Expositions aux Pins maritimes d’Alger, sous le thème : « Les bulles africaines à Alger ». Elle a réuni les œuvres d’une soixantaine d’artistes venant de 18 pays africains.

 

 

 

MAGHREB BD

BANDE DESSINEE ET DESSIN DE PRESSE AU MAGHREB

06/07/2009

Dans son édition du 4 juillet, le quotidien algérien Liberté détaille le programme bd du Festival panafricain d'Alger :

"Le Festival international de la bande dessinée d’Alger (FIBDA) participera au Panaf avec 4 activités. Tout d’abord, demain à l’espace Casbah de la Safex (Pins Maritimes), vernissage de l’exposition africaine de la bande dessinée intitulée “Bulles africaines dans la baie d’Alger”, et qui sera inaugurée par la ministre de la Culture, Khalida Toumi, en présence des artistes invités et du staff du FIBDA. De plus, du 6 au 13 juillet, atelier d’écriture et conception d’une BD africaine, à l’École supérieure des beaux-arts. Concert avec le bédéiste, auteur, compositeur et interprète congolais, Barly Baruti, et son orchestre Congo Nostalgia sur l’esplanade de la Safex, et ce le 17 juillet à partir de 17h. D’autre part, les bédéistes invités animeront des ventes-dédicaces et des rencontres avec le public."

www.maghreb-bd.org

 

 

 

 

 

 

Panaf Expo: BD africaine

Du : 05/07/2009 au 20/07/2009

 

 

Lieu : Société Algérienne des Foires et Expositions (SAFEX)

Palais des expositions, 16000 Pins Maritimes, El Mohammadia, Alger

 

 

 

 

 

Présentation

Infos pratiques

 

 

A côté des activités du livre et de la littérature, deux autres évènements sont au menu du festival Panafricain Alger 2009.

 

Il s'agit d'une exposition de 200 planches de Bandes dessinées (BD) et d'un concours de la BD africaine. Un spectacle On-Live musique et bandes dessinées, sera animé par Barly Baruti et Congo Nostalgia.

 

Ainsi qu'une résidence de jeunes auteurs de bandes dessinées africaines (L'ESBA) avec l'édition d'une bande dessinée « PANAF ALGER 2009 »

 

Soyez nombreux au Festival de la BD africaine

 

Arts Visuels

05 au 20 Juillet 2009

Palais des Expositions Pins Maritimes Alger

 

 

L’Expression

Le Quotidien/Alger

 

CULTURE

 

EXPO «BANDES DESSINÉES» À LA SAFEX

Un ouvrage collectif pour couronner le Panaf

21 Juillet 2009 - Page : 20

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L’exposition «Les bulles africaines à Alger» se tient actuellement à la Safex et ce, jusqu’au 20 août. A découvrir!

Un album de bandes dessinées a été présenté et offert à la presse hier, à la faveur d’une conférence de presse réunissant une partie des bédéistes ayant fait un travail remarquable lors d’une résidence d’Ecriture durant le Festival culturel panafricain qui s’est étalé du 5 au 15 juillet dernier. Ce recueil haut en couleur et en qualité a été édité pour couronner l’exposition de la BD qui regroupe 70 dessinateurs et environ 260 planches de bandes d

essinées.

Ce projet, auquel les initiateurs de l’exposition «Les bulles africaines à Alger» ont tenu à donner corps et qui ont trouvé refuge au Palais des Expositions (Safex) s’est donc soldé par l’édition d’un ouvrage collectif consacré en partie aux contes ancestraux. Cette résidence pour rappel, s’est tenue au niveau de l’Ecole des beaux-arts à Alger «Le choix des contes ancestraux a été une décision collégiale et non pas imposée. Il s’agissait de laisser libre cours à l’inspiration des bédéistes et montrer l’authenticité de chacun d’entre eux», a souligné Madame Dalila Nadjem.

«Lorsque nous parlons de l’Afrique, c’est une autre dimension. Certains bédéistes africains sont de renommée mondiale mais, malheureusement, méconnus en Algérie et l’idée du Panaf c’était de faire connaître les artistes d’Afrique», a déclaré le commissaire de l’exposition. D’ailleurs, note-t-on, cette exposition est ouverte jusqu’au 20 août et ne s’arrête donc pas au mois de juillet. «La bande dessinée c’est un livre, un cahier, où nous apprenons beaucoup de choses. Maintenant, avec tous les Africains, on se complète. Le continent africain est très riche» a expliqué M.Zanoun Saïd, considéré par ses pairs comme le doyen des bédéistes algériens. Une ambiance enthousiaste régnait en effet, hier. Un des bédéistes africains présent estimera quant à lui que ce festival était de loin le meilleur parmi ceux auxquels il a pu assister jusqu’à présent dans le monde. Un autre relèvera l’importance et la necéssité de fédérer ces talents. Signalons aussi l’édition, l’an dernier, d’un album des anciens bédéistes algériens par l’Enag et ce, grâce au Fibda. (Festival international de la bande dessinée d’Alger). Un état des lieux de la situation et de l’histoire de la bande dessinée en Afrique nous a permis de conclure que celle-ci a bel et bien sa place dans le continent noir. Sa présence timide en Algérie connaît cependant un petit frémissement certain qui tend à évoluer petit à petit. L’artiste, musicien chanteur et bédéiste Barly Baruti fera remarquer à juste titre que la culture est un ensemble de choses qui font que la société fonctionne tandis que les arts sont le côté visible de cette société. «On est venu avec notre intérieur. Le conte, c’est là où on puise l’âme d’une société.» Pour rappel, ce détenteur du fameux adage «Dessiner le son et chanter l’image» s’est produit justement le 17 juillet dernier à la Safex en donnant une belle prestation artistique et musicale combinée à une projection de dessins in- situ sur écran. Cette manifestation, première du genre en Algérie, car ayant permis de se frotter à des spécialistes de la bande dessinée africaine, constitue on l’espère le premier jalon d’une coopération effective entre les différents pays africains. Un membre du Festival de la BD d’Angoulême nous confiera que son président est invité à la prochaine édition du Fibfa en vue d’un échange et une coopération certaine entre bédistes de tout bord, que ce soit africains ou européens. Pour rappel, le Festival culturel panafricain d’ Alger (Panaf 2009) a permis à 60 artistes provenant de 18 pays africains de prendre part à l’exposition des bandes dessinées africaines qui se déroule au Palais des expositions, Pins maritimes (Alger) sous le thème «Les bulles africaines à Alger». Une chose positive aussi grâce à la BD est de savoir que beaucoup de ces artistes en se forgeant tendent par la suite vers l’écriture scénaristique, vers le dessin animé ou le film d’animation. Cela prouve si besoin est que l’évolution de cette bande dessinée se veut une belle lucarne sur d’autres formes d’art.

O. HIND 

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